Saturday 11 January 2014

11b. Dror, I. & Harnad, S. (2009) Offloading Cognition onto Cognitive Technology

Dror, I. & Harnad, S. (2009) Offloading Cognition onto CognitiveTechnology. In Dror & Harnad (Eds): Cognition Distributed: How Cognitive Technology Extends Our Minds. Amsterdam: John Benjamins 



"Cognizing" (e.g., thinking, understanding, and knowing) is a mental state. Systems without mental states, such as cognitive technology, can sometimes contribute to human cognition, but that does not make them cognizers. Cognizers can offload some of their cognitive functions onto cognitive technology, thereby extending their performance capacity beyond the limits of their own brain power. Language itself is a form of cognitive technology that allows cognizers to offload some of their cognitive functions onto the brains of other cognizers. Language also extends cognizers' individual and joint performance powers, distributing the load through interactive and collaborative cognition. Reading, writing, print, telecommunications and computing further extend cognizers' capacities. And now the web, with its network of cognizers, digital databases and software agents, all accessible anytime, anywhere, has become our “Cognitive Commons,” in which distributed cognizers and cognitive technology can interoperate globally with a speed, scope and degree of interactivity inconceivable through local individual cognition alone. And as with language, the cognitive tool par excellence, such technological changes are not merely instrumental and quantitative: they can have profound effects on how we think and encode information, on how we communicate with one another, on our mental states, and on our very nature. 

9 comments:

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  2. Reprenant l’idée de « l’esprit étendu », telle que présentée entre autres par Chalmers (10a), les auteurs défendent que, bien que notre environnement, plus spécifiquement les technologies de l’information, rebaptisées « technologies cognitives » -- permettent d’augmenter nos capacités cognitives (un peu comme les technologies augmentent les capacités sensorimotrices de notre corps), on ne saurait leurs associer une fonction de cognition.
    Il y a ici un concept d’autonomie, on pourrait même parler d’intention, qui est nécessaire à la « cognition » : il y a un agent « cognisant » qui utilise ses fonctions cognitives pour agir intentionnellement dans le monde. Google, sans ses utilisateurs, et programmeurs, n’agit pas selon sa volonté dans le monde…
    En fait, pour les auteurs, la seule technologie susceptible de « cogniser » intrinsèquement serait un T3 (un robot) ayant passé le test de Turing, parce que d’une certaine manière on l’aura conçu pour être un agent cognisant autonome.
    Par ailleurs, l’analogie entre un cerveau, composé de milliards de cellules, et l’Internet, « composé » de milliards d’individus, pour proposer une intelligence émergente dans le réseau mondial, ne fait que projeter le modèle Gaïa (la Terre comme être vivant) sur nos technologies (Internet comme être intelligent). Il y a un effet d’émerveillement devant nos technologies, un émerveillement lié à l’incompréhension de la complexité, alors que tout y est strictement déterminé, ce qui pourrait se comparer à l’émerveillement des premiers hommes face à la complexité de la nature.

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  3. Ludovic Hébert


    Cher frère/sœur cadette, les auteurs commencer par définir ce qu’est la cognition : c’est de faire la bonne chose avec notre système propre ( avec la bonne sorte de chose). Par la suite, les auteurs départagent les différents types de cognition. Parmi celles-ci, on retrouve la cognition technologique. Cette cognition est utilisée par les divers technologiques tels que les ordinateurs ou autre appareils. De plus, les auteurs distinguent la cognition et les fonctions végétatives. Il fond aussi la différence entre les états cognitifs et les états mentaux. Les états cognitifs sont le fait d’avoir la capacité cognitive. Les états mentaux sont la capacité à ressentir ce qui nous arrive. La cognition, selon ces auteurs, serait la capacité de faire tout ce que l’on peut faire que notre capacité cognitive le permet. Par la suite, les auteurs mentionnent le principe de «vie distribué» cela fait appel à l’interconnexion des divers éléments. Cela permet une certaine interaction entre les organismes. Cela permet de soumettre l’hypothèse de la cognition distribuée. Cela permettrait de distribué le sens des choses qui nous entoure. La cognition et la vie distribuée introduisent bien le principe d’affordance gibsonienne. Ce principe veut que l’organisme a une interaction avec le monde et cette interaction influence notre perception.

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  5. Cognition is what allows human organisms to do everything they are able to do. The case is the same for nonhuman animals. Can this be said for computers? Cognition is what allows computers to do everything they are able to do. Does this sound strange to you? Not to my ear.

    By definition, it is clear that cognition is not unique to humans and to non-human animals. The word “cognition” is a category that gives a science a name, in our case, the science of cognition. In any science, the causal mechanism that is sought to be understood is isolated from other causal mechanisms -- sought by other natural sciences -- by the name it is given and by the methods it uses to understand it.

    The human brain is a causal system. This causal system is said to allow cognition. And what is cognition again? It is what allows humans and nonhuman animals to do what they are able to do. Aren’t we turning in circles? The number of natural sciences seeking an understanding of how a thing is able to do what it does is great. That being said, it seems to me that the definition of cognition is generalizable to other scientific fields? Cognition is a causal mechanism and many other natural sciences also seek causal mechanisms. Everything follows causality principles, whether we talk about a brain, a computer, a tree or the universe itself. What, then, differentiate the animals (humans and nonhumans animals) from other causal systems if, by definition, many things out there, in the world, seem to be doing what they are able to do by something called something (in this case cognition)?

    Cognition is everywhere if we decide to call the thing that allows something to do what it is able to do cognition. Talking about extended cognition is arbitrary in the sense that it is already everywhere and extended. If everything is cognizing, where is feeling exactly located? The more the cognizing the more the feeling. A world poor in cognition would be a world poor in feeling.

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  6. Qu’est-ce que c’est de penser?
    Je sais quand je pense, et je sais à quoi ça ressemble d’avoir une idée, simplement parce que ce sont des choses que je peux ressentir. Je ressens même avoir le contrôle sur ma pensée, d’où le fait que je ne crois pas être un simple spectateur des autres choses qui se passent dans ma tête. Autrement dit, j’ai l’impression que ma conscience - ma capacité à ressentir - est indissociable de ce que c’est que de penser, et qu’elle n’est pas seulement parasitaire.

    La pensée consciente, ou plutôt ma pensée ressentie, n’est qu’une de mes capacités cognitives parmi d’autres. Mais elle m’est suffisamment familière pour que je puisse la distinguer des capacités non ressenties. Définissons donc la pensée comme étant tout ce que je fais de cognitif et que je ressens. Le reste n’est pour moi que mécanique (c’est une façon de parler, la pensée aussi est mécanique). La distinction sera importante pour parler de la « cognition distribuée ».

    Notons qu’il n’y a pas d’alternative à une définition subjective de la pensée. J’ai seulement parlé de ma pensée à moi, comme moi seul la ressens. J’imagine par contre ne pas être un humain extraordinaire: nous ressentons tous, et savons tous de quoi ça à l’air de penser et d’être conscient.
    On pourrait faire court à la discussion en rejetant ce point, c’est-à-dire en affirmant ne pas avoir le ressenti de la pensée, mais c’est plutôt malhonnête, surtout considérant notre définition large de la pensée.

    Qu’est-ce que la cognition distribuée?
    Clark et Chalmers (1998) proposent d’élargir la notion de processus cognitif (mécanisme/processus a priori dans le cerveau et qui nous permet de faire quelque chose de cognitif) afin de pouvoir considérer des mécanismes hors de notre tête comme faisant partie d’un processus cognitif.

    Par exemple, l’utilisation de la calculatrice par les écoliers d’aujourd’hui est à peu près équivalente à la consultation de la mémoire chez les écoliers d’antan. Dans une étude des processus cognitifs permettant de résoudre des problèmes mathématiques, on pourrait, par le principe de la cognition distribuée, donner la même place à la calculatrice dans le premier cas que la place donnée à la mémoire dans l’autre cas.
    Cette idée n’a rien de dérangeant. Si un jour les calculatrices venaient à être greffées au cerveau, ou si des modules de mémoire artificiels y étaient implantés, alors on voudrait nécessairement les considérer comme faisant partie des processus cognitifs. Et qu’ils soient à l’intérieur de la tête ou à l’extérieur ne change rien.

    L’idée (dérangeant) que ça soulève est que peut-être la pensée ne se passe pas seulement dans ma tête. Peut-être qu’un état comme celui de croire en une affirmation est distribué entre mon cerveau, une feuille de papier, et ma conjointe.
    C’est un processus cognitif (inconnu) qui me permet de ressentir. Le ressenti peut-il être distribué entre moi et une feuille de papier comme la mémoire peut être ainsi distribuée?

    Non. C’est là la limite de la cognition distribuée. Tu peux considérer qu’un mécanisme cognitif inclut des choses hors de mon cerveau si tu veux, il n’y a là rien de très excitant. Mais je sais ce que c’est que de penser, et je peux te dire que dans « moi union feuille de papier », il y a seulement moi qui pense et ressent.
    Bien sûr, je ne suis pas absolument certain de cette affirmation, car il faudrait que je sois cette union pour le déterminer. Toutefois, c’est tellement invraisemblable que le fardeau de la preuve ne me revient pas.
    D’aucune façon l’espèce humaine, comme individu à cognition distribuée, ne pense et ressent comme moi je pense et ressens.

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    1. (suite)

      Qu’est-ce qu’on a appris?
      On a pu voir l’importance de distinguer entre les capacités cognitives ressenties de celles inconscientes. Autrement, l’idée d’accorder plus d’importance au rôle des « technologies cognitives » semble intéressante, mais un peu hors du propos de savoir ce qui peut être distribué dans la cognition.

      L’article de Clark et Chalmers me laisse un peu perplexe, et l’article de Harnad semple principalement calmer leurs ardeurs et mettre les points sur les i.

      Est-ce que cette idée de cognition distribuée nous a permis d'avancer dans le problème facile ou dans le problème difficile?

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  8. As a last cielo I would like to come from beginning of our classes when we said that behaviourism hasn’t showed us much about how we do what we do but instead it was able to name behaviour by behaviour that we would perform. Cognitive science, in the other hand, came to explain how and why we are able to explain what we do. Even thou the answers are not yet there we are getting closer of finding it and for sure being aware of “answers” that won’t bring us closer to our goals.
    To this last cielo we are looking over the where question. So where is cognition located? Is it in the mind, brain, body or externally to who fells?
    Getting clear as we define a cognizer as a feller, besides, and not forgetting about the motor skills evolved on it.
    The text here proposes that it is distributed and bring as to consider many ways of distribution, such as do a calculus in a piece of paper or in a calculator counts as a distributed cognition? Personally I got caught considering if using google to answer me a question is much different than brain storming during our classes. Would this be also distributed cognition?
    In a way yes, I believe, but in another no, as the feelings that arrive on me are probably personal. I am (as each one of us is doing in their personal cognition centers) giving meaning, as I ground those sounds. As Mr Harnad said in the end of last class “the problem of cognition is for whom cognises”. I cannot be sure of what goes on in someone else cognition-center (intentionally not pointing to a locus), all I can point is to my own cognition and no one can be sure of how I do it in my center, as I have understood from this last sentence.
    Objects like bikes and telescopes increase our skills potentials but it is not necessarily “extended cognition” as the microscope, as google and all the others above, doesn’t have grounded symbol systems. They don’t go throw semantics and interpretation of light and so on.
    Maybe to a pure computationlist it would be true, which is not my case here. For me google doesn’t do more cognition then a selfy-stick as it extends my arm. They increase my capacities either “mentally” or “physically” but not much more than it.
    To have an extended mind we would have to have extended feelings as we have already defined cognition as it.
    My question for this extended mind idea, using Searl as an example to point the ungroundeness of those symbols here would be: Was Searls speaking Chinese or the room was doing it independent of Searls? The room could have being “speaking” Chinese if the walls have had the Chinese words written on it. Those same words that he would need to communicate, but he would not understand. This room could be considered as an extension of his mind? I guess not as the room/wall does not cognises. Those extensions of potentials aren’t grounded at all and will clearly never be.
    A last example in the opposite direction is a person with split-brain, meaning that this person has two hemispheres that emit/receive competitive stimulus at the same time. So to say a part controls the right hand and the other the left: would one part be an extension of the other part? They are on the same brain, so to say. A calculator is external. It brings me to consider what limits the cognition. It shouldn’t be any arbitrary laws.
    Thanks for this class Mr. Harnad. It brought me to think more than the average of my bachelor’s classes. Thank you!

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