Saturday 11 January 2014

10a. Dennett, D. (unpublished) The fantasy of first-person science

Dennett, D. (unpublished) The fantasy of first-person science
 « I find it ironic that while Chalmers has made something of a mission of trying to convince scientists that they must abandon 3rd-person science for 1st-person science, when asked to recommend some avenues to explore, he falls back on the very work that I showcased in my account of how to study human consciousness empirically from the 3rd-person point of view. Moreover, it is telling that none of the work on consciousness that he has mentioned favorably addresses his so-called Hard Problem in any fashion; it is all concerned, quite appropriately, with what he insists on calling the easy problems. First-person science of consciousness is a discipline with no methods, no data, no results, no future, no promise. It will remain a fantasy. »
Dubuc, Bruno (2016) Qu’est-ce que la conscience? Le cerveau à tous ses niveaux
Chalmers, D. (2010). L’esprit conscient. À la recherche d’une théorie fondamentale.

Dennett lui-même




résumé langue anglaise





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Cours 3




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30 comments:

  1. Comment pourra-t-on jamais étudier objectivement ce qui se passe lorsqu’on pense, et surtout lorsqu’on a conscience que l’on est en train de penser, si on ne peut rien mesurer indépendamment de celui qui pense ? La cognition humaine est en ce sens une difficulté face à la méthode d’investigation scientifique comme on l’a connaît aujourd’hui (dans des domaines comme la physique ou la biologie).

    Dennett suggère une approche qu’il appelle hétérophénoménologie qui combine les commentaires subjectifs du « penseur » en observation alors qu’il décrit ce qu’il croit lui arriver et une batterie de mesures physiologiques : intonation vocale, expression faciale, gestuelle, métrique vitale comme la pression, le pouls, etc. En corrélant toutes ces données pour en tirer des relations possibles, qui pourraient indiquer des avenues d’explication de certaines fonctions cognitives, Dennett croit que l’on peut éviter les défauts de subjectivités de l’introspection pure et simple (science à la première personne) en l’amenant dans le spectre de l’objectivité scientifique standard (science à la troisième personne).

    Les détracteurs de cette approche, Chalmers entre autres, soulèvent que cette approche utilise en fin de compte les commentaires personnels du « penseur », qui demeurent subjectifs. Dennett répond que dans son approche, les commentaires du « penseur » sont en quelque sorte neutralisés de tout biais subjectif par un questionnement de l’expérimentateur sur la source des croyances du « penseur ».

    De manière plus générale, Chalmers représente les tenants de l’anti-computationnalisme, qui croient qu’on n’arrivera jamais à construire un robot qui ait la « conscience » (le problème « difficile » des sciences cognitives), alors que Dennett défend le computationnalisme en soulevant que l’homme est en fait un robot (biologique) qui a été construit morceau par morceau par l’évolution. Pour les premiers, on n’arrivera qu’à construire des « zombies » sans conscience, et pour les seconds, on finira au contraire par comprendre que ce qu’on appelle la conscience est une perception subjective qui fausse notre analyse (la vidéo de Dennett fait une longue incursion dans l’illusion causée par la persistance rétinienne (une image qui persiste après qu’on ait fixé un certain temps des patterns particuliers) pour rappeler que nous pouvons « sentir » réellement quelque chose alors qu’il n’y a rien).

    Le nexus de toutes ces discussions semblent tenir dans un questionnement philosophique : il est difficile pour tout humain de nier la « magie » apparente de sa conscience. Après avoir perdu notre place centrale dans l’univers depuis la révolution copernicienne (nous ne sommes plus le centre de l’univers), il semble que l’idée de perdre notre place comme une créature « choyée » de Dieu, ou d’un dieu, soit irrecevable, par définition.

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    1. Chalmers n'est pas anti-computionnaliste -- il considère le problème de la conscience difficile mais pas insoluble. Mais la hétérophénoménologie ne donne que la prédiction de ce qu'on va rapporter concernant notre ressenti, à partir des corrélations T4. Ça m'explique pas causalement le ressenti (la conscience). Dennett, étant béhavioriste, nie qu'il soit quoi que ça soit à expliquer au-delà de T4.

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  2. Les données physiologiques objectives ne sont pas forcément un bon indicateur de ce qu'un individu peut ressentir. Par exemple, la douleur est subjective. Ce n'est pas l'intensité de la décharge des neurones qui va permettre d'avoir une idée sur ce que ressent l'individu mais bien ce que ce dernier déclare. Un stimulus douloureux peut être ressenti de différentes manières selon les individus. Certains n'auront que très peu mal alors que d'autres ressentiront une forte douleur.
    Par ailleurs, l'effet du contexte peut modifier nos perceptions. Par exemple, pour deux cercles de même taille, si l'un est entouré de plus gros cercles et l'autre de plus petits cercles, cela va modifier la perception du cercle central. Celui entouré de gros cercles va paraître plus petit que celui entouré de petits cercles.
    Il ne faudrait donc pas forcément se fier aux données objectives lorsqu'une partie des fonctions cognitives est influençable par l'environnement et pouvant donc modifier la perception consciente des choses.

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    1. En principe tous ces effets pourraient être prédits par les corrélations T4, mais pas le fait qu'ils sont ressentis.

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    2. Effectivement, la douleur est subjective : la nociception est un processus sensoriel à l'origine du message nerveux qui provoque la douleur, tandis que la douleur est la subjectivité de la nociception : c'est une perception, une création du cerveau. Un même stimulus peut-être ressenti différemment d'un individu à l'autre, c'est pourquoi pour la mesurer on utilise des questionnaires psychométriques (comme le McGill pain questionnaire). D'autres facteurs comme la culture ou l'éducation peuvent aussi influencer la façon de manifester la douleur : certains individus seront alors plus expressifs que d'autres, mais est-ce vraiment parce-qu'ils souffrent plus, ou est-ce qu'ils expriment juste un même ressenti de manière différente ? Il semble impossible de répondre à cette question, étant donné qu'on ne peut pas observer une autre expérience subjective que la sienne : l'expérience phénoménologique est propre à chacun et se ressent à la première personne, il est impossible de mesurer scientifiquement le ressenti d'autrui. Alors, si je construit un robot qui réussit T4 et qui pleure quand je lui donne un violent coup de pelle, comment savoir s'il simule la douleur ou s'il la ressent réellement ?

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  3. Texte Chalmers, l’esprit conscient, à la recherche d’une théorie fondamentale
    En dépit de toutes les avancées des sciences cognitives et des neurosciences, il n’en reste pas moins que la conscience reste le plus grand des mystères. Il est dans le même temps l’un des plus grands défis scientifiques de notre ère. Pourquoi ? Car nous ne savons pas encore expliquer de manière claire le comportement humain doublé d’une expérience subjective propre à chaque individu. C’est ce ressenti, ce phénomène conscient qui résiste encore (peut-être pour toujours ?) à son objectivation scientifique.
    Néanmoins, plusieurs hypothèses peuvent être posées : malgré que nous ne savons pourquoi un tel phénomène existe ni comment il se produit véritablement, on peut supposer qu’il ait un substrat physique dont émergerait ce phénomène. Or comment un système physique peut-il aussi être le lieu d’un ressenti propre à chacun ? Comment l’expérience subjective vécue et éprouvée par tout à chacun peut-elle prendre naissance d’un mécanisme neural causal ?
    Pour répondre à ces questions, les hypothèses actuelles dans la littérature scientifique semble ne pas toucher au problème fondamental (ou problème difficile) : comment et pourquoi avons-nous un ressenti ? Comment se fait-il que nous soyons conscients ? Pourquoi les mécanismes de notre système causal cérébral s’accompagne-t-il, pour reprendre un terme heideggérien, d’une ouverture subjective au monde ?
    Pour élucider ce mystère, Chalmers commence par quelque chose de fondamental : la construction d’une théorie de la connaissance doit supposer l’existence de la conscience. Cette présupposition va au-delà de toute argumentation : prouver ou réfuter un tel phénomène n’est pas le combat qu’il faut mener. Plus fort que l’argument, en effet, est l’intuition que nous avons tous de « ressentir » subjectivement quelque chose lorsque nous recevons par exemple un input « orange » d’une clémentine posée sur une table. Ce ressenti, frère cadet, a déjà été exposé en d’autres mots par René Descartes : je pense donc je suis. Autrement dit, je ressens donc je suis. C’est ici ce ressenti qui doit être compris non comme une évidence, mais comme un phénomène qui nous échappe et qui, partant, fait problème.

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    1. Pourquoi et comment j'ai la capacité de faire ce que je peux faire peut s'expliquer causalement par T3 ou T4. Pourquoi et comment c'est capacité est accompagnée par le ressenti, pas.

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  4. Toutefois, comment aborder ce problème si l’on prend en même temps pour acquis l’argument de la clôture physique ? En effet, il serait peu raisonnable de ne pas suivre l’hypothèse selon laquelle des évènements physiques sont produits ou causés par d’autres évènements physiques. Une douleur, par exemple, est causée non par une expérience subjective liée à la souffrance mais plutôt par l’excitation (en partie) des fibres C. Or comment expliquer l’articulation (naïve selon certains) de la substance pensante cartésienne et la substance matérielle ? Si la physiques est close, comment comprendre que quelque chose de non-spatial (une sorte d’esprit) puisse agir causalement sur quelque de spatial (le système causal nerveux) ? Peut-être avons-nous affaire ici à une anomalie que l’hypothèse de la clôture physique ne parvient pas à résoudre de manière satisfaisante.
    Pour l’instant, rien de nouveau sous le soleil : nous ne sommes pas capables de comprendre cette fameuse expérience subjective en dehors de l’hypothèse d’un monde physique causalement clos. Pour autant, la science et ses réquisits méthodologiques et théoriques ne doivent pas être négligés : un phénomène aussi important que la conscience ne peut se passer des hypothèses notamment physiques et biologiques. Même si, finalement, il y a cette possibilité toujours ouverte que ce phénomène vienne altérer la validité de ces hypothèses.
    En quoi est-ce que la méthodologie scientifique pose problème pour l’étude de la conscience ? En dehors de l’assurance que nous avons à parler de son expérience à la première personne (« je ressens que j’ai froid »), il n’en demeure pas moins qu’il reste difficile de rapporter ces données de manière objective à la troisième personne. Cette difficulté doit selon Chalmers encourager la communauté scientifique à s’aider préalablement d’une conception philosophique cohérente : un dualisme cartésien ? Même si Chalmers semble le rejeter, il défend en revanche un dualisme méthodologique : le matérialisme (ou le physicalisme) ne parvient pas à expliquer le ressenti. Il faut donc postuler quelque chose d’autre. Ce quelque chose, néanmoins, est soumis à des lois naturelles : il parle d’un naturalisme de la conscience plutôt que d’un matérialisme réducteur et insuffisant.

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    1. Il n'y aucun doute que c'est le cerveau qui cause le ressenti. Mais pourquoi? Et comment?

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  5. La science cognitive est un domaine pour le moins incomplet. Elle s’intéresse aux capacités engendrées par notre cerveau. La cognition c’est de penser. Penser, c’est ce qui ce passe entre nos deux oreilles et qui rend possible toutes nos capacités, comme apprendre, agir, réfléchir, etc. Les pensées sont des sentiments, les sentiments sont ce que les êtres cognitifs possèdent et ils se ressentent.
    Plusieurs ont tentés, par exemple par le behaviorisme ou par l’introspection de la comprendre, mais, en vain. Alan Turing apporte une idée nouvelle dans cette quête, mais, est-elle si pertinente qu’il le prétend?
    Turing invente une machine, la machine de Turing qui fait de la computation. La computation est une manipulation de symboles, qui suivent un ensemble de règles, où les règles portent sur la forme (non sur le sens) et est indépendante de l’implémentation physique (indépendante du matériel). Le sens des symboles est interprétable. La machine de Turing est un objet physique, qui comporte un ruban, une tête de lecture et une table de transition (programme). Cette machine, selon lui, permettrait d’agrandir nos connaissances sur la cognition. Il propose un test, un test où une machine de Turing programmée de sorte qu’elle puisse envoyée par courriel des questions et recevoir des réponses avec d’autres individus. Le jeu impliquerait une femme dans une pièce, la machine de Turing dans une autre, ainsi qu’un observateur dans une troisième. Aucun contact excepté les courriels n’est permis. L’observateur peut poser des questions aux deux individus, croyant qu’il communique avec un homme et une femme, pour lui permettre de les identifier selon leurs sexes. Pour passer le test, la machine de Turing doit avoir la capacité de ne pas se faire démasquer comme non humaine. Turing, avec ca méthode computationnelle et son test T3, ne répond pas à la bonne question. En effet, Turing n’explique pas comment et pourquoi nous avons cette capacité, tout ce qu’il peut faire est prétendre, ou interpréter que le robot T3 peut ressentir.
    Toutefois, s’il se concentre que sur les capacités de performance (les capacités engendrées par le cerveau sans le ressentit), et que de là émerge les capacités de sentiments des êtres cognitifs, le lien entre les capacités de performance et le ressentit pourrait peut-être s’éclaircir! Mais au-delà de cela, le test de Turing ne peut répondre à la fameuse question du comment et pourquoi nous ressentons.

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    1. Soit le T3 génère non seulement la capacité d'agir mais le ressenti, soit pas. Peu importe si oui ou non, le ressenti reste inexpliqué. (Mais comment ceci touche au propos de Dennett?)

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  6. Je me demandais, est-ce que j’ai mal compris? J’ai lu le texte de Dennett, mais tout au long du texte, il n’expliquait pas comment l’argument de Turing pouvait bien répondre à la question de Kant. Il essayait plutôt de défendre sa technique qui pourrait être intéressante à utiliser mais qui premièrement ne répond pas au problème difficile et deuxièmement, à moins que j’aie mal compris, ressemble déjà beaucoup aux approches actuelles ou aux moins sa méthode et les méthodes actuelles ont le même objectif.

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  7. Dans son texte, Dennett oppose l’idée d’une science cognitive «à la première personne» et celle d’une étude «à la troisième personne». Autrement dit, quelle attitude doit adopter le chercheur pour explorer pourquoi et comment existe la cognition.

    Dennett propose une observation qu’il nomme hétérophénoménologie. Il s’agit pour le chercheur de collecter tout ce qui est accessible concernant la cognition : le flux du langage, c’est à dire tout ce que le sujet dit, mais aussi l’ensemble de ce qui est mesurable chez un sujet, par exemples parmi tant d’autres, le rythme cardiaque, le niveau des hormones ou la dilatation de pupilles.

    La thèse de Dennett est que la cognition peut être expliqué à travers cette observation. L’auteur étant béhavioriste comme j’ai pu le lire dans un commentaire plus haut, cela aide peut-être contribuer à expliquer cette opinion. Un conditionnement est en effet basé sur un ensemble de perceptions sensorielles, celles-ci pouvant être captées par l’hétérophénoménologie. On pourrait ainsi expliquer convenablement des attitudes du sujet à partir de l’observation. Mais pour que cela fonctionne pour la cognition, ne faudrait-il pas que la cognition elle-même soit le fruit exclusif d’un conditionnement ?

    Il existe d’ailleurs un rejet intuitif de l’hétérophénoménologie. Imaginons que je donne accès à des chercheurs à ma parole et à un ensemble de données physiques, il devraient alors être en mesure de dire ce que je pense et pourquoi je le pense, ce qui semble tout à fait présomptueux de leur part tant les données dont ils disposent semblent limitées par rapport à la variété possible des pensées que je pourrais avoir.

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  8. Bref résumé de "L’esprit conscient. À la recherche d’une théorie fondamentale" par Chalmers

    En approchant la fin du cours, ce texte est très pertinent : il aborde la question difficile. Toutefois, il est très clair au tout début que nous ne sommes pas encore rendus à l'étape de la résolution du problème. Avant de le résoudre, il faut d'abord le poser, clairement, et c'est ce que Chalmers tentera de faire.
    Si je me rappelle bien, au cours d'introduction, nous avions posé la question facile comme suit : comment peut-on expliquer la cognition et son pourquoi? La question facile s'adresse plutôt au mécanisme, et donc analyse surtout le fonctionnement du cerveau, aux inputs et aux outputs que nous produisons. La question difficile, elle, comme Chalmers le dit, s'intéresse à «l'expérience de vie intérieure», soit le ressenti. Comment prouver que nous avons une conscience, quelque chose de plus qu'un simple mécanisme physique?

    Chalmers débute son argument en disant qu'il faut «prendre la conscience au sérieux». Il implique ici que la conscience existe, il ne remet pas son existence en doute car il y a indéniablement quelque chose qui se passe et cela, on le sait grâce à notre expérience et notre intuition. Bien que la science tente d'écarter les théories sur l'intuition, il affirme que cette dernière est claire et nécessaire dans la majorité des théories scientifiques. Bref, il soutient qu'il y a bel et bien un problème qui existe et qu'on doit tenter de résoudre par rapport à la conscience.

    Par la suite, il explique qu'il faut non seulement prendre la conscience au sérieux, il faut aussi prendre la science au sérieux. Ainsi, il explique qu'il respecte les théories scientifiques modernes et ne tentera pas de les remettre en question ou de le détruire; toutefois, il ne s'y limitera pas. Il tentera d'exposer une théorie compatible avec les sciences mais pas collées sur celles-ci.

    Troisièmement, il considère la conscience comme quelque chose de naturel et la nature implique des lois naturelles. Par contre, ces lois naturelles sont peut-être encore inconnues, elles ne sont peut-être pas les lois physiques que nous connaissons aujourd'hui si bien. Il est donc compliquer d'étudier la conscience d'un point de vue scientifique car, habituellement, la science se base sur des observations, des faits, ce qui est très difficile d'obtenir avec la conscience. Ainsi, il faut faire appelle à la philosophie pour comprendre l'étendue du problème traité.

    Le problème de la conscience reste tout de même très scientifique, même si en soi, il n'est pas matériel. Vouloir que la conscience soit un problème matériel est beau, cela impliquerait une théorie forte et convaincante, toutefois la conscience ne relève pas du matériel, elle le dépasse. Contrairement à tout ce qu'on connaît aujourd'hui, qui peut être réductible, la conscience elle ne l'est probablement pas.

    Finalement, Chalmers souhaite un jour voir une réelle théorie de la conscience, précise et juste. C'est dans cette optique qu'il écarte les débats sur l'existence ou non de la conscience et de constitution physique ou non. La conscience est un problème large qui touche à une panoplie d'autres problèmes et champs de travail et voilà aussi pourquoi elle est si intéressant à explorer.

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  9. Dennett affirme que son programme de recherche heterophenomenologique,qui donne des expliquations à la troisième personne des experiences à la première personne n’est pas concerné ou mise en problème par la tentative de constitué une science de la conscience à la première personne de Chalmers.La méthode de Dennet prend au sérieux toute expérience à la première personne et cherche à trouver une explication à la troisième personne,c’est la seul facons selon Dennett de constitué une science de la conscience.Par contre,la methode de Dennett pourrait risquer de tomber dans l’eceuil du scepticisme humien,on pourrait dire que le scepticisme humien apparaît quand qu’il est impossible de distingué complètement entre les énoncé à la première personne et à la troisième personne.Cela qui à rendu necessaire la tentative kantienne de constitué une metaphysique comme science(pour au moins faire la demarquation entre les arguments qu’il est légitime d’affirmé qu’ils sont à la troisième personne).Chalmers,dans l’interprétation partiel du texte de Dennett,cherche à faire une distinction entre une science de la conscience,qui se ferait à la première personne,et qui aurait pour point de départ l’experience immediate et les autres sciences de la nature à la troisièmes personnes,qui je crois chez Chalmers peuvent expliquer la conscience de manière partiel,je ne crois pas que Chalmers affirme que la méthodologie des sciences naturels classique n’a rien à dire par rapport à la conscience,mais simplement que l’on n’arriveras pas à determiner ce qu’est la conscience(hard problème) avec la methode classique à la troisième personne.

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  10. Chalmers distingue deux problèmes que l'on retrouve dans l'étude de la conscience :
    -Le « problème facile », qui revient à identifier les différents mécanismes qui rendent possible la conscience. A l'heure actuelle, ce problème est loin d'être résolu, mais nous avons une idée générale de la façon dont nous pourrions procéder pour y arriver : par exemple, pour expliquer le phénomène de la douleur, on a pu découvrir par l'observation et l'expérimentation l'existence de différentes fibres dans le corps expliquant la nociception. Il en est de même pour les autres domaines qui rendent possible la conscience, comme la mémoire, l'attention, etc. Nous ignorons la façon exacte dont ces mécanismes fonctionnent, mais notre connaissance scientifique se développe avec le temps ce qui nous permet d'affiner notre compréhension de ces phénomènes.
    -Le « problème difficile » lui touche à la subjectivité de la conscience, ou autrement dit à « l'effet que cela fait d'être soi » selon Nagel. Ici, les explications causales utilisées pour tenter de résoudre le problème facile ne sont plus suffisantes. On ne cherche plus à comprendre les aspect fonctionnels de la conscience, on se centre sur ses aspects phénoménologiques (ressenti).

    Les récents travaux se centrent surtout sur la résolution du problème facile, le problème difficile étant souvent ignoré. Chalmers va alors chercher à y répondre, en tentant de cerner le problème de la conscience. Pour cela il se fixe plusieurs contraintes :
    1) Prendre la conscience au sérieux, sans chercher à réfuter son existence ou à la redéfinir comme quelque chose qu'elle n'est pas. L'expérience de la conscience est en effet quelque chose de très fort et d'unique : selon Chalmers, il est impossible de la nier en la considérant comme une illusion. Cela fait penser au Cogito ergo sum (« je pense donc je suis ») de Descartes : le ressenti ne peut pas être nié (si j'ai mal aux dents, j'ai beau tenter de me convaincre que ce n'est qu'une illusion, je ne pourrais pas ignorer cette expérience), tout comme on ne peut pas douter du fait qu'on est en train de douter.
    2) Prendre la science au sérieux : il garde sa théorie compatible avec les sciences contemporaines.
    3)Considérer la conscience comme un phénomène naturel. Étant donné que tout phénomène naturel est dirigé par des lois, il y a de fortes de raisons de penser qu'il en est de même pour la conscience. Cependant, la méthodologie scientifique habituelle semble insuffisante pour expliquer la conscience, étant donné qu'il est impossible d'observer et de mesurer la conscience d'autrui (on ne peut se baser que sur notre propre expérience subjective). Une base philosophique s'impose pour cerner le problème, ce qui place le problème de la conscience à la frontière des sciences et de la philosophie.

    Chalmers se place dans un point de vue dualiste pour développer sa théorie, selon lequel on reconnaît que la matière possède deux propriétés, les physiques (aspects fonctionnels) et les mentales (aspects phénoménologiques, subjectifs) ; par opposition au matérialisme où l'on conçoit que chaque état mental correspond à un état physique (les propriétés mentales sont alors confondues dans les physiques, on nie toute la partie subjective de l'expérience). Le matérialisme ne permet donc pas de prendre la conscience au sérieux, c'est pourquoi Charlmers l'a écarté de sa théorie.

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  11. Débat entre Chalmers et Dennett:

    Pour Dennett, l’étude du ressenti est une entreprise vouée à l’échec, de la même manière que l’est l’introspection pour comprendre les mécanismes de la pensée.
    La question de Kant « Qu’est-ce qu’une pensée et qu’est-ce que qui est nécessaire pour en faire l’expérience directe » et la question de Descartes « Comment puis-je faire la différence entre la réalité, une fausse perception et un rêve »
    Une machine de Turing passant le test répondrait à la question de Kant, la question facile de la cognition.
    Par contre, cela ne répondrait pas nécessairement à la question de Descartes, le problème difficile de la cognition, car on ne peut adresser le problème du « ressenti » avec le test de Turing.
    Pour Dennett, le test de Turing a déjà été passé par des robots. Nous sommes ces robots ayant évolué à partir de formes de vies plus simples à base de Carbone. La découverte du mécanisme de l’évolution par Darwin nous prouve qu’il existe au moins une manière de « construire » des machines capables de penser. D’après Dennett, la question « à la troisième personne » de Kant est beaucoup plus pertinente et Turing nous a montré qu’on pouvait la substituer à la question « à la première personne » de Descartes. Il croit aussi que Chalmers n’a pas fait la démonstration qu’il existe vraiment une question difficile de la cognition. L’ « expérience directe » du ressenti n’est pas suffisante pour prouver que la question de Kant « à la troisième personne » n’inclus pas aussi le « ressenti »

    Dennett est un partisan de la méthode d’ heterophenomenologie : Toutes les données physiologiques d’un sujet sont enregistrées (Les micro-expressions du visage, les connections entre les neurones, les hormones, l’activité des neurotransmetteurs). Si certains états physiques sont corrélés avec le discours et l’intention d’une personne, cela permettrait avec assez de données de découvrir la cause de ses actions. Cette métrologie exclue complètement la perception « introspectives » du sujet, pour éliminer complètement les biais subjectifs.

    Cela permettait d’expliquer l’origine de fausses croyances que nous avons tous par rapport à notre perception (Des faux positifs). Par exemple, nous croyons être conscients de notre environnement grâce à notre vision périphérique, beaucoup plus que nous le sommes réellement. L’inverse est aussi vrai, nous semblons percevoir (inconsciemment) certaines choses mais lorsque interrogés, nous ne semblons pas en être conscients.

    Selon Dennett, cette méthode à la troisième personne permettrait d’expliquer toutes les perceptions, y compris la perception du ressenti. Le ressenti ferait parti de la question facile et la question difficile ne serait pas valide car elle émergerait simplement de l’introspection. L’étude directe du ressenti (des Qualias) ne serait pas une question scientifique car la science se doit d’éliminer les biais subjectifs.

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    2. Je n’en sais peut-être pas assez sur le sujet mais selon moi, l’étude de la cognition « à la première personne » où on demande aux gens de décrire leur perception est une perte de temps et est vouée à l’échec. Nous savons qu’il existe une énorme variété de biais cognitifs pour la majorité des modules de notre cerveau et qu’on ne peut aucunement faire confiance à un humain pour décrire en mots ce qu’il perçoit. Selon moi, cela s’applique aussi au problème difficile.

      Je sais que j’ai « l’impression d’être à l’intérieur de moi », que j’ai une propension qui semble innée au dualisme corps-esprit. Par contre, je sais aussi que ce que j’appelle « Je » ne peux être localisé nulle part dans mon cerveau et qu’il n’y a aucune manière de trouver un humain capable de nous dire qu’il est un « zombie », c.-à-d. qu’il n’a pas le ressenti. Je crois que la seule manière de répondre à la question difficile est de créer d’abord des robots artificiels (non-humains) capables de passer le test de Turing. Nous pourrons ensuite nous demander s’ils ont le ressenti.

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  12. Commentaire sur le texte de Chalmers : Je trouve ce texte très intéressant au terme de ce cours alors qu’il soulève toute la dualité entre l’aspect concret et causal de la cognition, que l’on cherche à expliquer de la même manière que les restes des fonctions et des mécanismes du corps humain, et l’aspect ‘’invisible’’ de la cognition, qui n’est pas physique, objective et qui fait davantage partie de l’expérience. J’aime sa perspective de l’importance de tout d’abord ‘’prendre la conscience au sérieux’’ pour pouvoir investiguer des pistes de réponses crédibles à cette dimension de la cognition qui représente le problème difficile (expliquer comment nous sommes conscient de ce que nous faisons/nous ressentons). Il signifie par là qu’il faut tenter de définir ce qu’est la conscience sans tenter de la faire correspondre à ce qu’elle n’est pas pour pouvoir obtenir une explication physique qui serait facile. C’est pourquoi il rejette d’emblée le matérialisme, soit que chaque processus cognitif correspond à un état physique. Il n’est pas cependant pas possible pour l’instant de relier la conscience à quelque chose de concrètement physique, car cela ne prend pas en considération que cette dernière est une expérience unique à chacun par rapport à lui-même et sa manière de percevoir les choses. Ainsi, prendre la conscience au sérieux pour Chalmers signifie de croire qu’elle existe bel et bien, que ce n’est ni de la fiction ni une illusion, et qu’il pourrait être possible de l’expliquer en faisant usage des sciences actuelles, même si cela ne s’avèrera pas facile. Il propose aussi de considérer la philosophie, soit la science de la pensée, afin de pouvoir considérer la dimension subjective de la conscience, tout en maintenant la possibilité de conserver la place de la science.

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  13. Est-il possible de perdre sa conscience ?
    Certains personnes sont anosognosiques concernant leur déficit, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas conscientes de ce dernier. Ils ne se considèrent pas malades. Ramachandran (1995), dans Anosognosia in parietal lobe syndrome, a réussi à faire retrouver la conscience à des patients qui étaient hémiplégiques. Il leur versait 10 cl d'eau glacée dans l'oreille opposée à l'hémiplégie. Cette technique est la stimulation calorique vestibulaire car elle stimule le système vestibulaire. Cependant, l'effet est temporaire et limité et cause un grand inconfort pour le patient.

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  14. L’impossible catalogue de Dennett.

    Tout d’abord, je tiens à souligner que le programme de Dennett et la parcimonie font deux. La complexité du texte a fait en sorte que je n’ai compris que des bribes et il est possible que des erreurs d’interprétation surgissent dans cette ciélographie.

    Dennett stipule qu’il est possible d’accéder à l’expérience subjective d’un individu de façon objective et en étant à la troisième personne. Il nomme son programme l’hétérophénoménologie. Cette technique nécessite la mesure de trois types de donnés: a) les paroles du sujet, b) ses croyances, émotions, attentes, valeurs, etc. c) sa conditions interne: rythme cardiaque, tension, activité cérébrale etc. Toutes ces données emmagasinés et les liens qu’il est possible de faire permettraient de fournir des informations sur ce qu’est l’expérience subjective du sujet.

    Bien que je pense qu’une telle technique pourrait mener à certaine avancées, je persiste à croire qu’elle ne pourrait jamais prétendre évaluer l’expérience subjective d’un individu et ce, pour au moins deux raisons: D’une part, l’impossibilité de traduire les émotions en données objectives. D’une autre part, la quantité potentiellement infini que requiert l’expérience subjective.

    Pour ce qui est de la prétention de l’hétérophénoménologie à pouvoir recueillir des donnés sur les émotions, croyances et attentes etc. L’unique façon de recueillir de l’information sur ces états est par le langage. Les catégories utilisés dans le langage pour traduire ces états interne n’ont de valeur que pour l’individu. En effet, il est impossible de savoir si la colère représente la même expérience subjective pour chaque individu. Par ailleurs le simple fait qu’un individu mentionne des émotions ou croyance interne ne signifie pas qu’il les possède pour autant. Un tamagotchi (petit jouet électronique) est capable de dire qu’il a faim et qu’il s’ennuie, or je doute que ce sois réellement le cas. Ainsi, je pense que qu’il est impossible de recueillir des donnés pertinentes sur les croyances et les émotions par le langage. Par ailleurs je ne vois pas d'autres façon d’y arriver. Si quelqu’un a une piste, j'aimerais bien la connaître.

    Ensuite, même si nous assumions que l’hétérophénoménologie puisse effectivement mesure les trois types de donnés dont elle a besoin. L’expérience subjective individuelle reste tout de même inaccessible puisqu’elle requiert une infinité de donnés. Considérons X comme l’ensemble des donnés recensé par l’hétérophénoménologie sur mon expérience personnelle. il me sera toujours possible de trouver un élément Y ne faisant pas partie des donnés recensé mais faisant partie de mon expérience subjective. Ainsi, l’hétérophénoménologie sera toujours voué à une interprétation partielle de l’expérience subjective, selon moi trop partielle pour attester ou non l’existence d’une conscience chez un individu.

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  15. Ludovic Hébert

    L’article de Dennett comporte certaines failles. Il fait référence à Descartes et à Kant qui utilisent le moyen d’introspection pour comprendre ce qu’est la cognition. Cependant, il n’est pas possible objectivement de faire une introspection. C’est pourquoi Dennett propose une inspection à la troisième personne. Selon lui, cela permet d’avoir une certaine objectivité. De plus, avec les résultats recueillis par la troisième personne cela permet d’effectuer des rapprochements et d’en tirer des conclusions. Le problème de la troisième personne est que Dennett effectue le même processus que Descartes avec l’introspection, cependant il ajoute un intermédiaire qui a pour but d’observer l’introspection et de prendre des notes. Donc, les observations de la personne extérieures reflètent les hypothèses de la personne qui effectue l’introspection. Donc il ne peut pas objectivement vraiment comprendre comment le système fonctionne sans s’en remettre à de l’introspection. Il ne peut que prendre en compte les réponses que le sujet à l’étude lui a données.

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  16. Lorsque l’on parle d’esprit, on inclut toutes les fonctions cognitives, les pensées et donc la conscience et le ressenti. Avant même de parler du problème facile et du problème difficile décrit par D.Chalmers, tous les scientifiques ne sont même pas d’accord sur ce qu’est la conscience et certains critiquent même son existence.
    Je pense qu’on est très loin de pouvoir reproduire et implémenter une conscience et un ressenti dans un robot T3 ou T4. On ne sait pas ce qu’elle est ni pourquoi elle existe ? Qu’est-ce que la conscience apporte à l’être humain, d’un point de vue évolutif, elle devrait avoir une raison causale d’exister ? De plus, elle semble s’intégrer dans tous nos systèmes internes.
    D. Chalmers entreprend non pas de résoudre et de définir ce qu’est la conscience mais déjà de lui donner un cadre, de la définir. Il définit trois contraintes, tout d’abord de prendre la conscience au sérieux en lui accordant le fait d’exister, fait qui ne fait déjà pas l’unanimité. Ensuite, de placer ses postulats sur la conscience dans les connaissances actuelles de la science contemporaine, en précisant les faits où nous sommes tous en accord et les points qui sont plus chancelants. Enfin, il présuppose que la conscience se soumet comme toute autre chose de la nature aux lois naturelles mais pas forcément soumise aux lois physiques puisque nous ne savons pas si la conscience est de nature physique, au moins un peu ou n’appartient qu’au domaine de l’esprit.
    Je trouve le sujet de la conscience très intéressant car il est obligatoirement interdisciplinaire, on ne peut l’aborder sans considérer la philosophie, les neurosciences etc. C’est un formidable défi.

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  17. Dans sa thèse Chalmers tente d’établir une théorie fondamentale pour expliquer la conscience.

    Il explique premièrement que l’état de la question soulève actuellement deux problèmes : le problème facile, comment le cerveau traite-t-il les stimulations environnementales, comment intègre-t-il l’information, comment produisons-nous le compte rendu de nos états interne; et le problème difficile, pourquoi le traitement de l’information s’accompagne-t-il de l’expérience d’une vie antérieure.
    L’auteur avance-t-il que la conscience serait la somme des expériences vécues dans une vie antérieure, à l’image de la réincarnation ou parle-t-il plutôt d’expériences acquises de nos ancêtres (théorie évolutionniste)?

    Selon l’auteur, son explication ne serait pas une résolution définitive au problème difficile, mais plutôt une redéfinition du problème (affirmation de l’auteur qui à mon sens semble être une antithèse à son objectif de départ).

    Dans son analyse l’auteur, se soumet à trois contraintes : prendre la conscience au sérieux, prendre la science au sérieux et tenir la conscience comme phénomène naturel.
    Ce que l’auteur entend par la première limite est qu’il prend de prime à bord la conscience comme existante; en opposition aux processus de négation du phénomène étudié jusqu’à preuve du contraire.
    La deuxième limite contraint l’auteur à rester compatible avec les sciences contemporaines, lui permettant toutefois de les dépasser si le besoin s’impose.
    La troisième limite cadre la conscience sous les lois naturelles, ce qui se rapporte entièrement, à mon sens, à la deuxième limite.

    Ainsi de cadrer la discussion entourant les problèmes que pose la conscience.

    Bien que je comprenne la méthodologie, la conclusion de l’auteur m’échappe complètement. Quelqu’un pourrait l’expliquer à frère cadet?

    Merci

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  18. Après avoir lu « Qu’es-ce que la conscience ? Le cerveau à tous ses niveaux » de B. Dubuc, on peut distinguer de types de problèmes à l’étude de la conscience les problèmes faciles et le problème difficile. Les problèmes faciles se rapprochent plus de guérir le cancer ou d’envoyer un homme sur Mars, ce sont des problèmes qui sont loin d’être résolue mais les scientifiques ont des idées des étapes pour arriver à une solution. Le problème difficile est apparut pendant le 20 siècle, où les ‘philosophes et les scientifiques assumaient que la réalité de la conscience était au moins aussi « réelle » que celle du monde physique’, mais quand le ‘monde fut compris entre la relation des forces, des atomes et des molécules, il restait peu de place pour l’aspect subjectif de la conscience’. Je trouve pertinent de dire es-que notre conscience nous offres une image de « la réalité » de l’environnement qui nous entoure, sachant que chaque espèce n’a pas la même perception du monde environnant. Comme dit Max Velmans ‘L’univers a différentes vues de lui même à travers mon regard, le votre ou celui d’un pigeon ou encore une abeille’. Alors est-il important de pouvoir définir et savoir ce que c’est la conscience si elle est différente pour chaque individus présent dans ce monde ?

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  19. 10a. Je trouve que les sciences cognitives est un domaine très complexe et presque subjective. Il me semble qui est impossible d'avoir un regard claire sur ce qui est la conscience puisque c'est le résultats des pensées qui forment la conclusion. En tout point, je ne comprends pas comment le test de Turing réponds à la question difficile. En fait, de ce que j'ai compris du texte, on ne peut être sûr de ce que l'on pense et, encore moins, des pensées d'autrui. Ma question est si T3 est réussit, serait-il indépendant de son créateur ou il sera en fait un fragment de la pensée des scientifiques qui le fabriqueront?

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    1. Le test de Turing permet de comprendre le problème difficile parce que ce test est supposé être capable de faire tout ce que nous avons comme capacité de faire. T2 (courriel) est sous déterminé car il ne fournit pas de cognition. T3 (robot) possède l'ancrage et il sera juste le bon niveau car il va capable de faire tout ce qui est nécessaire de produire pour permettre de la cognition. Enfin, T4 serai surdéterminé parce qu’il inclut des comportements inutiles et T3 représente juste le nécessaire.

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  20. La problématique du texte porte sur la proposition de Dennett, qui propose de faire une étude objective de la pensé pour comprendre qu'est-ce qui se passe dans la tête lorsque l'on pense. Il exprime une difficulté de cette approche en raison de la complexité méthodologique de l'investigation scientifique qu'il faut faire. L’hétérophénoménologie permet selon lui, de récolter des donnés sur les émotions, les croyances et les attentes d’un individu, puis elle se ferait par le biais du langage. Néanmoins, il est difficile à mon avis d’interpréter les pensées de quelqu’un a part pour la personne elle-même qui va ressentir ses émotions. Chalmers fait la critique de la méthode de Dennett en expliquant qu'en utilisant sa théorie de l'utilisation de l’hétérophénoménologie, celle-ci serait trop subjective dans son utilisation des commentaires de penseurs pour expliquer ce qu'est le ressenti. Je crois que cette méthode tend plus à la manière de Dennett, à une sorte d'introspection qu’il faudrait faire pour comprendre le problème du ressenti. Or, en essayant par soi-même de comprendre le processus de la pensé, on a vu dans les premier cours que l'introspection décris par Descarte ne pourra pas répondre au problème difficile de décrire le ressenti.

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  21. Fantasy of First-person Science

    Turing fait le point sur ce qu'est la science de la premiere personne au début en renchérissant sur une question de Kant: QU'est-ce qui est une pensée? Qu'est-ce qui me confère l'abilité de penser? Il pose la suivante: Comment un robot pourrait-il penser, et comment pourrait-il apprendre par expérience? Cela part un long débat sur la nature fonctionnelle mais aussi biopsychologique de la pensée.

    Il y a beaucoup d'arguments, tels qui le point de vue à la troisième personne, qui sont présentés pour défendre la position que ce sont les données subjectives, ou accessibles à la conscience qui sont l'objet d'étude de cette science car l'inconscient représente une barrière que la science ne saurait réalistement briser soit à cause de sa nature invisible, intouchable soit parce que justement il n'y a pas de façon d'y accéder sinon les données ne seraient pas catégorisées comme inconscientes.

    Selon l'auteur, l'hétérophénoménologie serait une explication complète puisqu'elle contient les deux éléments importants, les états cognitifs subjectifs des personnes et leur caractéristiques biopsychologiques, comme la voix ou l'instruction.

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